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Lubies - Page 68

  • Le retour désespéré du film-musical...

    Vivre, me dit-elle,

    ça ressemble,

    parfois,

    à un long prologue

    sous-marin,

    avec le flic

    vedette

    de la brigade

    dans le rôle

    principal...

    Vivre, pour vous

    messieurs,

    c'est tout seuls,

    après avoir

    pris soin

    de tenir à distance

    votre

    petite légende

    personnelle,

    oui, c'est tout

    seuls

    que vous pensiez

    mourir

    dans les traquenards

    d'une lumière

    pour cinéphiles

    ambiguës et souples.

    Oui, c'est tout

    seuls, 

    messieurs,

    enfin libérés

    dans ces espaces

    auxquels

    toute votre petite

    vie,

    misérable et chiche,

    vous aspiriez

    comme on prophétise

    le retour désespéré

    du film-musical...

  • ...

    Je le regardais, 

    me dit-elle,

    écrire des mots

    crus sur la buée

    de la cabine

    de douche.

    Quand rien ne sort

    de votre bouche,

    il reste encore

    les doigts. 

    Cet homme

    qui les croisait

    pour un rien,

    je le voulais.

    J'avais lu 

    dans ses yeux

    cette envie brutale

    de ravager un hôtel

    avant de trouver

    refuge

    dans un salon

    de masseuses. 

    Il faudrait toujours

    juger

    la qualité

    des dimanches

    à leurs façons de

    terminer

    les histoires....

  • Une ossature se dessine...

    Une ossature se dessine

    pour le prochain mondial

    des bricoleurs

    de romance à l'eau 

    de rose. 

    Finis les espaces 

    confinés.

    Finies les danses 

    macabres 

    du paon qui

    agonise

    dans le dernier éclat

    du romantisme.

    Les femmes de réconfort

    et tous les outils

    du roman

    bricolés 

    depuis que le radiateur

    portatif

    a fait fureur,

    quelque part

    dans le bas

    Limousin,

    ça aussi, c'est

    bel et bien terminé...

    Finies les couleurs

    sombres

    prises en fourchette

    entre tous ces

    films-miroirs

    et une ambiance

    de voyeur

    trop divertissante

    pour avoir été

    inventée

    par autre chose

    que cet onirisme

    de contrebande,

    toujours prompt

    à nous faire

    battre le cœur...

    Vivement

    le marchandage

    final,

    où le monde

    feint de vous

    coller

    un cadavre sur le dos.

    Enfin...