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Lubies - Page 182

  • Comme les cavaliers maudits...

    Tous ces voyages

    en zigzag,

    tu te souviens...

    rendaient le quotidien

    plus mystérieux.

    Et dire que nous

    ne parcourions jamais

    que les décors tournants

    de notre espace domestique.

    Tu te souviens...

    Pourquoi les souvenirs,

    ce genre de souvenirs

    heureux, 

    cravachent-ils encore

    dans nos têtes

    comme les cavaliers maudits

    des anciennes légendes...

     

     

  • Le héros blessé du film...

    La nuit achevait de rentrer

    comme

    le héros blessé

    du film.

    J'aimais beaucoup beaucoup

    sa petite valse

    de pantins.

    Par endroit, c'était grotesque.

    C'était des glissades.

    Tu te glisses dessus,

    oui, toi aussi,

    après

    c'est souvent, quand

    tu t'égares

    dans les bras du mal. 

    La nuit, visiblement,

    avait du avoir

    une bien mauvaise

    journée...

  • Personne n'a soif dans mon souvenir...

    Personne n'a soif dans mon souvenir,

    et pourtant l'univers sent

    la bête à des kilomètres. 

    Je revois tes yeux... 

    Tes yeux qui cultivent la terre,

    prospèrent et veillent sur

    nos troupeaux d'économies...

    Tes yeux, oui, je les revois encore

    qui s'ouvrent comme cette valise

    avec des angles de cuir clair... 

    Cette valise devenue trop lourde...

    Je n'ai plus de sentiments 

    pour les voyageurs.