...
Je suis déjà sur l'âge,
très vieux même;
je suis assis sur un banc;
je reste là à observer
le monde et ses environs
et ses manières de seigneur;
oui mais c'est bientôt
à son tour
de vieillir un peu,
puis de plus en plus vite,
puis c'est la beauté du monde,
mais avec toujours un fond de tristesse,
qu'à présent j'observe;
ce monde qui devant la vie,
une première fois hésite,
et puis encore, et puis...
et puis je repense,
assez souvent,
à Giorgio Moroder et à sa moustache
et à son accent
qui tente de détruire avec constance-
un accent qui viendrait s'asseoir
au bord du lit.
Un pétard sur la tempe.-,
les souvenirs d'une enfance
en short tyrolien...
Commentaires
Pour André Breton:
"Je connais le désespoir dans ses grandes lignes. Le désespoir n'a pas d'ailes,.....".
Et pour Jacques Prévert:
"Le désespoir est assis sur un banc".