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Lubies - Page 165

  • Ranimer la conversation...

    Si je bois un café,

    c'est pour que le temps

    passe plus vite...

    Et maintenant,

    J'aimerais te raconter l'histoire

    de cet homme,

    oui, celui qui avait un air

    de petit orphelin,

    un nez menu et d'étranges

    sourcils plats.

    Cet homme qui lisait

    dans l'échine de porc

    comme dans un évangile.

    Enfin, si tu veux...

    Les teintes grises et noires

    de l'hiver

    ont, me semble-t-il,

    tout fait pour ranimer

    la conversation.

    Mais...

    Dans vingt ans,

    je te promets

    que tu t'habitueras

    enfin

    à mes silences 

    et à ma brusquerie...

     
     
     
     
  • Et le grand frisson finirait par disparaître...

    Mais oui, me dit-il,

    tout le monde

    a besoin d'un ange,

    d'un routier ou d'un husky.

    Bien sur...

    On a tous rêvé, me dit-il,

    un jour-une nuit-

    un matin-

    quand tu veux,

    oui,

    rêvé qu'une fille

    en armure

    viendrait nous sauver

    d'un mauvais trip, 

    en prenant son élan 

    depuis la fragrance,

    fraîche et voluptueuse,

    de la première rose

    de ta vie...

    Et tout ça se passait

    dans l'adolescence.

    Il y a fort-fort longtemps.

    Et alors,

    nous étions à cent lieues

    d'imaginer

    que le monde allait finir

    par écraser

    les pauvres rêves

    dans lesquels nous avions mis

    tous nos espoirs.

    Et alors, t'étais vraiment

    loin 

    d'imaginer

    que le grand frisson finirait 

    par disparaître.

    Que les battements

    de ton cœur

    se mettraient à l'unisson

    de la grande fanfare 

    interarmées...

     

     

     

     

     
  • J'ai du perdre mon volant...

    Ce matin est dérangé

    par ce qu'il ne comprend 

    pas.

    Il a la tête de ceux

    qui n'aiment pas que le soleil

    leur pisse sur les godasses.

    Après tout,

    c'est son problème.

    Il peut bien aller

    se voir faire

    ailleurs. 

    Moi, alors, j'ai quinze ans

    et je sais qu'il faut

    que je m'éloigne

    de ce lieu.

    Déjà tout va trop vite.

    Tout va trop loin.

    Ce matin peut bien aller

    se faire foutre.

    Moi, alors, j'ai quinze ans

    et je voulais juste

    rester 

    toute la nuit

    avec vous.

    Vous écrire des chansons.

    Des morceaux de Pop

    absolument imparables.

    Oui, absolument.

    La vie conduisait

    un peu trop vite.

    J'ai du perdre

    le contrôle.

    J'ai du perdre

    mon volant...