L'odeur du remords...
Le dimanche soir,
il m'arrive encore
de croiser
ce vieux cow-boy
sans monture,
sans lasso, ni rien.
Et toujours il me lance:
"j'ai l'impression d'appartenir
à l'endroit
où je me trouve.
Pas vous?"
Ensuite, j'essaye de lire
l'avenir
au fond d'un verre
de whisky.
Je regarde tourner
le glaçon.
C'est l'histoire d'un glaçon
géant,
rempli de colère.
L'odeur du remords
me chatouille
les narines.
Demain, promis,
j'arrête de demander
la permission...