...
Par ici, me dit-il, on vous apprend très tôt à détester les gens pour qui la jeunesse est un investissement comme un autre...
(Photo Frédérick Jeantet)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Par ici, me dit-il, on vous apprend très tôt à détester les gens pour qui la jeunesse est un investissement comme un autre...
(Photo Frédérick Jeantet)
Au début,
tu m'apprenais à compter mon âge
sur le tronc des épicéas.
Quand j'y repense,
j'ai peine à croire que c'est moi,
désormais, qui plonge,
avec méthode, assurance, fierté
et même, par poignées entières,
toutes ces tagliatelle
dans une tentative de jalousie
où l'eau salée achève de brûler dans le ciel.
Quand j'y repense,
je me demande, oui, quand même,
je me demande si c'est bien moi
l'auteur de ce parcours sans faute...
(Photo Frédérick Jeantet)
Je sais qu’il y a un bruit-une voix qui résonne dans ta tête. Oui je sais. La mort grince dans la mélancolie.
Du folk anglais. Ou alors une élégie. Oui, quelque chose de suffisamment élégiaque et qui saurait illustrer, par la bande, les temps morts de la banalité quotidienne. Le vide. Surtout pas une chanson naturaliste. Des groupes comme REM, Mercuri Rev, House of love, plus près de nous, Beach House ou Midlake savent faire ça, aussi, notez, en biaisant comme il faut sans pour autant jouer les Dickens d’importation pour Honky tonk de pacotille. Mais ça pourrait être aussi bien un titre de Randy Newman. Un chant de travail avec, pour toile de fond, le deuil et la fatigue derrière les villes. Ou alors, puisque le ciel est aussi frais qu'un cri d'oiseau qui vient de naître, un titre pop un peu attrape-tout..