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Lubies - Page 189

  • Sans déranger les choses...

    L’amour d’une poignée de lentilles qu’on laisserait compoter à feux doux dans un peu d’huile d’olive....

    Les films de Renoir où  dans « ce monde terrible chacun a ses raisons...

    Le rugby toulousain des années 90, parce que, voilà c’est foutu, je radote...

    Un tas de regards saisis à la volée...

    Des séquences sans lien entre elles, comme dans ce cinéma-liberté, vous savez. Ce cinéma de la rencontre : des yeux–des mots-des morceaux d’espace et toutes les histoires qui se tissent à partir de là...

    Et toi qui me chuchote pour finir: ici, il s’agirait, presque à chaque fois, d’entrouvrir une porte, d’entrebâiller délicatement une fenêtre pour voir ce qui se passe-se trame juste derrière. On s’attarderait quelques minutes avant de rebrousser chemin, comme ça,à reculons, tout doucement, sans déranger les choses, en laissant les situations vivre leur vie, mourir de leur belle mort...

  • Cohabitent...

    Le thème essentiel

    de ce poème

    qui du reste n'en est pas un,

    enfin pas vraiment,

    mettons pas à ce point là,

    c’est la solitude.

    Les espaces quelconques de la solitude.

    Ce lieu, souvent invivable,

    où l’anxiété,

    nos derniers rêves

    et les espoirs de courte haleine

    cohabitent

    du mieux qu’ils peuvent

     

    Photo Frédérick Jeantet.

  • Buter tout contre...

    Alors, voilà, il s’agit d’un mercredi construit en un seul plan- une seule réplique. D’un tout petit morceau d’espace où l’on sent monter, assez vite, une impuissance dès qu’on se met à  regarder sa vie, laquelle n’est bientôt plus perçue qu'en tant que...ahem...oui, comme une somme de temps faibles qui prolifèrent un peu partout.  On a cru qu’en opérant un retour- ne s'agit-il pas plutôt d'une espèce de mouvement tournant?- sur le passé, on retrouverait instantanément une bonne odeur d’âge d’or  et que la nostalgie, ce décorateur de studio hollywoodien, par la seule grâce d’un éclairage de rêve suffirait à faire le reste. Oui mais voilà, il arrive que l’existence se résume à des espaces vidés de leurs personnages. Que les rêves soient définitivement passés hors-champs. Que l’aigreur soit vraiment humaine rien qu’humaine. Le réel c’est quand ça cogne. Le destin n’existe pas tant qu'on n'est pas venu buter tout contre. La vie, désormais, oui, ça fait mal...

     

    Photo Frédérick Jeantet