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  • Du côté des plages de sable au goût de citron...

    Un grand rêveur

    regarde toujours

    au-delà du rêve...

    Première fois,

    me dit-elle,

    que j'entendais mon frigo

    crier la faim.

    Ça fiche un coup...

    Moi, tu sais,

    si je tombais

    amoureuse,

    c'était juste 

    pour vivre.

    Pour garder contact

    avec la vie...

    J'aurais aimé

    que tu sois

    mon grand frère...

    Alors, me dit-il,

    il était une fois

    un verre de graves

    pourfendu

    et la conspiration

    des hiboux...

    Si j'avais mangé
     
    ce fichu chausson
     
    aux pommes,
     
    je serais morte,
     
    j'aurais loupé mon bus,
     
    perdu mon travail...
     
    Un grand rêveur
     
    regarde toujours
     
    du côté des plages
     
    de sable
     
    au goût de citron...
     
     
     
     
     
     
     
     
     
  • Les zones de grands calmes...

    Mais il n'est pas trop tard.

    C'est l'automne.

    La nuit s'écrase

    plus tôt

    dans le cendrier

    de vos rêves enfuis.

    L'automne ne peut pas gagner.

    L'été a déjà presque tout perdu.

    Oui.

    Et puis ça.

    Et puis tiens.

    Et puis voilà.

    Faites confiance à vos lèvres.

    Laissez faire vos langues,

    ces drôles de petites bêtes

    qui rêvent de conquérir

    les zones de grands calmes

    équatoriaux.

    Allez...

     
  • Vivre, parfois, c'est magnifier la richesse des petits alambics à repasse......

    Et quand je lui ai appris,

    me dit-il,

    que c'était chez moi

    une habitude

    de chanter sous la douche:

    " j'aime les bananes

    passe qu'y a pas d'os

    dedans",

    et comme ça

    chaque matin,

    depuis que je suis

    en âge

    de pousser la chansonnette

    en assumant

    ma voix de fausset,

    le chat a du

    se dire

    qu'une fois encore,

    il avait manqué

    quelque chose...

    Oui.

    Lalalala-lalala...

    Quelque chose comme 

    le sens de toute 

    une vie gâchée

    dans le domaine des hautes

    glaces...

    Oui...

    De toute une vie déterminée

    par quelque obscure

    vision du terroir,

    nos rancœurs lentes

    et tellement ordinaires

    gardés dans l’intimité 

    de la nuit noire de l'âme

    afin qu’elles s’arrondissent,

    s’épaississent,

    cheminent tranquillement

    vers le meilleur d’elles-même... 

    Vivre, parfois, c'est magnifier

    la richesse

    des petits alambics 

    à repasse...