Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lubies - Page 170

  • La tyrannie du chef op...

    Devant le lit défait,

    me parvient l'écho

    du champ de bataille.

    La nuit n'est pas

    une science exacte. 

    Je repense à

    Bertrand Tavernier 

    confortablement assis

    dans ce documentaire

    où il est surtout question

    de cinéma.

    Gabin, Renoir, la tyrannie

    du chef op,

    le bruit des chiens crevés

    sur la Croix-Rousse,

    nos espoirs déçus

    soupçonnés d'intelligence

    avec l'ennemi...

  • ...

    Le meilleur remède

    à la mélancolie,

    c'est le travail. 

    Alors, on retient

    ses larmes.

    On dit qu'ici

    chaque muscle

    a sa chance.

    Alors on retient 

    ses larmes

    de peur qu'elles ne soient

    intarissables. 

    Avec le travail,

    on parle moins...

  • ...

    On fait un peu toutes

    et tous

    ce genre de choses. 

    On écrit quelques

    mauvais livres

    en passant, 

    comme on traverserait

    une longue période

    d'insomnie,

    quelques mauvais livres

    que,

    par chance ou vice inversé,

    quelques fous décident,

    un jour,

    de publier ou pas. 

    Et puis on commence

    à se prendre pour un autre.

    On jure tout le contraire

    et c'est encore

    bien pire

    lorsqu'on se met à prendre

    des poses d'artiste

    véritable. 

    On pense qu'être artiste

    c'est un art négligé. 

    Sur la route,

    enfin, 

    on croise le chemin

    d'un livre, 

    un livre qu'on a aimé,

    aimé

    d'un amour tendre,

    dans sa jeunesse

    et

    même beaucoup plus encore, 

    par la suite,

    aimé

    au point de le relire

    de ne plus faire que ça,

    et alors c'est comme

    quand

    on s'oblige à croiser

    le regard

    d'un type qui en impose.

    Vous avez beau chercher

    à soutenir son regard,

    histoire de l'impressionner

    un peu, 

    lui alors,

    il fronce les sourcils

    et c'est tout....