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L'odeur du remords...

Le dimanche soir,

il m'arrive encore

de croiser

ce vieux cow-boy

sans monture,

sans lasso, ni rien.

Et toujours il me lance:

"j'ai l'impression d'appartenir

à l'endroit

où je me trouve.

Pas vous?"

Ensuite, j'essaye de lire

l'avenir

au fond d'un verre

de whisky. 

Je regarde tourner

le glaçon.

C'est l'histoire d'un glaçon

géant,

rempli de colère.

L'odeur du remords

me chatouille 

les narines.

Demain, promis,

j'arrête de demander 

la permission...

 

 

 

 
 
 
 

Commentaires

  • De connaissance à reconnaissance.

    lls ne s'étaient pas attrapés au lasso, ni demandés la permission pour se retrouver tous les deux dans ce camion, vers d'autres rives.
    Deux albatros de la vie aux antipodes de la perception de l'autre. Un vieux gaulois pur race et un beur bien toasté. Faut dire qu'entre le rap et la chanson française...
    L'un avait découvert et apprit la peinture en prison, et cherchait l'aspiration dans les perspectives marines de Vernet. L'autre paraissait plutôt inspiré, mais dans son rap de tous les jours.
    Et plus du double d'âge entre eux. Rien d'empathique ou de candeur donc, pour entretenir le voyage agréable.
    Et des histoires d'infortunes et de frustations qui les faisaient covoiturer sur la route. Vers ces ports où ils n'avaient aucune attache, si ce n'est d'y trouver de préférence; un estuaire que le bout du chemin...
    Et que le remord ne vienne pas un jour après la mort.
    Deux glaçons qui s'entrechoquaient dans la cabine, du bruit qui fait la sourde oreille. Mais dont la partie immergée cachait finalement la culture d'un espoir commun, la reconnaissance, qui pourrait naître au cours du voyage. Encore fallait il que leurs yeux se vident vers un delta commun...

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