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  • Nos rêves en laisse...

    La vie, avec un peu

    d'imagination, 

    pourrait s'écrire,

    en haut style,

    dans quelque revue

    du suspense...

    Nous étions jeunes

    et alors,

    les tâches à accomplir

    importaient peu.

    Nous étions jeunes

    et les rouages du bonheur 

    n'avaient pas cessé

    de tourner.

    Nous étions jeunes,

    presque beaux,

    puisque la beauté

    n'atteignait pas encore

    ces dimensions

    considérables...

    Tu disais toujours:

    pour vivre heureux,

    mon garçon,

    un soupçon ne suffit pas.

    Il va venir assez tôt

    ce jour,

    où toi et moi,

    on promenera

    nos rêves en laisse...

     

     

  • ...

    Ce soir, me dit-elle,

    le vent pleure à ma place.

    Aussi, et ça on ne le sait

    qu'après coup,

    il fallait être folle

    pour espérer

    que ce mercredi

    nous abreuve de bienveillance

    et de ces tendresses minuscules,

    oui ces tendresses minuscules,

    trois petits tours

    et puis s'en vont,

    après quoi tout s'efface...

     
     
     
     
  • Aussi les océans...

    Tes yeux ont du

    quitter

    le pont supérieur

    de la nuit

    à cause

    du souvenir dormant

    de cette paire de fesses

    aussi lisses

    qu'une toile cirée.

    Tes yeux ont du fuir

    aussi sec.

    Tu sais, l'existence,

    la destinée, 

    le rouge à lèvres 

    le plus cher du monde,

    ça va-ça vient,

    par voie de terre

    et aussi les océans...

    C'est à se demander,

    parfois,

    dans quel sens

    tout ça se danse. 

    Il arrive même

    que le souvenir dormant

    d'une paire de fesses

    se mette à rêver

    d'une vie meilleure...