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    Jour après jour,

    chacune-chacun,

    alors,

    on joue dans son

    petit film de vacances.

    Voilà tout

    ce que nous faisons.

    Ne revenons pas

    sur l'aspect esthétique

    de la chose.

    Tous ces films ne racontent

    rien.

    A peine s'ils se lamentent

    du peu d'intérêt

    qu'ont ceux du camp

    d'en face

    pour nos petites personnes...

  • ...

    Et voilà, me dit-elle.

    Une boite de kleenex

    et trois tasses de café froid,

    plus tard,

    je me souviens de tout.

    Je me souviens de ce garçon

    croisé, cette nuit-là,

    dans la maison aux miroirs.

    Je me souviens de la qualité

    du paysage de son sourire.

    Un sourire qui repoussait les ombres

    sous l'eau lourde de la nuit.

    Et voilà...

     
     
     
     
  • ...

    C'est comme si ce matin venait

    de péter une corde

    en tentant d'acclimater son caractère

    à l'écriture américaine du moment.

    D'abord, je baille, me dit-elle.

    Après, seulement, je décide,

    de façon unilatérale,

    de mon humeur du jour.

    Alors-alors, mon petit chat,

    je suis d'une humeur de musicienne

    en train de poser dans sa cuisine

    entre deux retards de loyer. 

    Alors-alors, voilà, nous y sommes.

    J'ai l'air de quelqu'un

    à qui l'on vient d'apprendre

    qu'il va devoir se traverser

    un trou de ver,

    comme ça tout seul,

    s'il veut avoir droit

    à son bol de corn-flakes.

    Le bien, le mal sont des accessoires, 

    comme la beauté et la douleur.

    L'essentiel est de faire partie

    d'une fiction acceptable...