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    Hier, en flânant au milieu

    d'un flot de souvenirs,

    oui mais

    en quête d'un bar-tabac

    comme on aime.

    Et quand on aime les bars-tabac,

    ce n'est jamais vaguement.

    Et c'était un de ces moments

    de fraternité toute simple,

    voilà,

    de rires et de belle déconnade,

    avec ces deux jeunes gens

    "modernes"-

    je les avais rencontré,

    une première fois,

    dans un

    de ces films

    pour adolescents,

    comme cela se faisait

    dans les années 80.

    Oui, je crois bien...-

    même pas trente ans,

    universitaires, essayistes, journalistes,

    dingues absolus de foot

    en particulier,

    de sport en général

    et de Pop music.

    Hier...

    Oh mais que ça fait du bien

    ce genre de rencontres.

    Comme un coup de pied au cul

    salutaire.

    Un élan vers la vie.

    Ouaip...

    Hier...

    je me suis fait cette promesse:

    écrire, enfin-bientôt,

    ce truc que je rêve d'écrire (oh depuis...)

    et que je repousse sans cesse,

    parce que...

    C'est sans doute plus simple-

    largement plus commode,

    aussi,

    de s'obstiner à courir

    plusieurs lièvres à la fois...

     
     
     
     
  • Ranimer la conversation...

    Si je bois un café,

    c'est pour que le temps

    passe plus vite...

    Et maintenant,

    J'aimerais te raconter l'histoire

    de cet homme,

    oui, celui qui avait un air

    de petit orphelin,

    un nez menu et d'étranges

    sourcils plats.

    Cet homme qui lisait

    dans l'échine de porc

    comme dans un évangile.

    Enfin, si tu veux...

    Les teintes grises et noires

    de l'hiver

    ont, me semble-t-il,

    tout fait pour ranimer

    la conversation.

    Mais...

    Dans vingt ans,

    je te promets

    que tu t'habitueras

    enfin

    à mes silences 

    et à ma brusquerie...

     
     
     
     
  • Et le grand frisson finirait par disparaître...

    Mais oui, me dit-il,

    tout le monde

    a besoin d'un ange,

    d'un routier ou d'un husky.

    Bien sur...

    On a tous rêvé, me dit-il,

    un jour-une nuit-

    un matin-

    quand tu veux,

    oui,

    rêvé qu'une fille

    en armure

    viendrait nous sauver

    d'un mauvais trip, 

    en prenant son élan 

    depuis la fragrance,

    fraîche et voluptueuse,

    de la première rose

    de ta vie...

    Et tout ça se passait

    dans l'adolescence.

    Il y a fort-fort longtemps.

    Et alors,

    nous étions à cent lieues

    d'imaginer

    que le monde allait finir

    par écraser

    les pauvres rêves

    dans lesquels nous avions mis

    tous nos espoirs.

    Et alors, t'étais vraiment

    loin 

    d'imaginer

    que le grand frisson finirait 

    par disparaître.

    Que les battements

    de ton cœur

    se mettraient à l'unisson

    de la grande fanfare 

    interarmées...