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Disons que chaque matin, gris ou pas, l’engonçait dans son étui...

Dans le silence, les mains, sinon, elles s’aplatissent. Ou elles tricotent à la sauvette des désirs qu’un brin de laine pourrie entraîne...

Dans le silence, pourquoi faut-il toujours que les mains trouvent matière à s’ennuyer?

Les mains, rien à faire, il leur faut du mouvement...

La rumeur de ces balles molles, ça sonnait creux, certes, mais au moins ça meublait le silence...

Commentaires

  • Come on everobody disaient les mains, tandis que les raquettes Wilson ne sortaient plus du mode hibernation dans leur housse synthétique. Elles étaient restées là, délaissées, oubliées dans ce vieux club house à l'abandon. Les courts ne respiraient pas une meilleure santé, ridés qu'ils étaient par les fissures de l'âge, fleuries de pissenlits. Il y a belle lurette qu'ils ne se nourrissaient plus du caoutchouc usé des semelles des chaussures sur l'asphalte. Pas plus des effilochées de balles qui ne faisaient plus écho dans les tamis. Comme un goût de grande solitude après le dernier assoupissement. L'écosystème avait récupéré le lieu comme une donation au dernier vivant. Juste un coup de pied dans une balle perdue, à la couleur passée et à présent terne, qui ne mettra pas en fuite le silence despotique sur ce microcosme disparu.

    Encore tous mes voeux, et peut être Uzerche...

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