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Ce matin est candidat à sa propre succession...

Ce matin est candidat à sa propre succession. Les chiens fument devant les hommes encombrés de mégots...

Ma casserole ressemble, mais oui, à ce vampire croisé par hasard. C’était vers le Morbihan lorsque le soleil jette son tas de sottises sur le sable pâle. Envie soudaine d’y faire bouillir un truc. Du café. Une vieille soupe de mots. Ces torpeurs qui se déploient vers tes terres lointaines...

Et déjà, sous la douche, comme le redoux a du mal à choisir ses spécialités, pour commencer, ce vendredi aussi éphémère qu’une jonquille...

A l'horizon des fuites,  ma langue suçote le souvenir de cette carotte que tu t’es mise à considérer d’un amour tendre, en la découvrant plantée dans ces sables où j'ai longuement hésité, un jour...

Commentaires

  • Cette brume cathartique tamisait à peine un avenir matinal qui tardait à se dévoiler. Comme un maquillage protecteur sur le jardin de l’interdit, du clandestin, en attendant un regain de sentiments.
    Le soleil chauffait à basse température. Idéal pour la cuisine, mais pour l'amour... All dente certes, pour rester dans le culinaire. Mais pas sur des charbons ardents, comme tu semblais le regretter du temps de ces baisers volés. C'est comme si l'amour était là avec ses gros sabots. Et ça fait des oeufs brouillés au lieu d'une omelette aux truffes.
    L'heure était à l'or gris chagrin. Comme le costume de tweed de cet amant de contrebande. Tous ces paraitre ou faux semblants... des carottes cuites au four. L'amour ne se cuisine pas. Il se boit en rasades dans les supermachés du sexe, ou dans une bouteille rejetée par la mer, incidemment sur le sable de cette crique où tu avais déposé ta serviette,..

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