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Je suis revenue, me dit-elle,

en promenant ma version

délurée, crâne et insolente

jusqu'à ce que tu parviennes

à t'imaginer à la tête

de la petite troupe des morts

au parler savoureux et à

l'esprit tellement lucide,

qu'un jour, oui peut-être,

tu finiras par égaler ton destin...

Je suis de retour comme la mort

se laisse couler sans bruit

entre les pluies acides

et tes larmes qui aimeraient

se faire passer pour un infirme

de rue, un refrain utopiste,

un libertaire qui s'ignore à force

d'accoutumance calme

à tous ces pourquoi au hasard...

Oui, je suis revenue

et comme autrefois, j'irai chanter

de ma voix blanche

entre les pages vierges

de ton emploi du temps...

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