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Tout ça qui n'était qu'une odeur de terre lourde, après la pluie...

Il a suffit, me dit-elle, 

chaton,

que ma langue 

se mette lentement

à explorer le fond

de ta bouche,

à la façon,

tu sais,

de cette femme

qui agitait la tête-

nous venions

de la doubler

aux quatre chemins.

Là, non loin

de ce virage

où, tu dis toujours,

tant d'amis

ont à peine eu

le temps

d'écrire leur lettre

d'adieu.

Tu dis toujours...-,

oui, cette femme

qui agitait la tête

en tapant

d'un air brumeux

sur son volant

et c'était comme si

elle venait de rompre,

pour la dernière fois,

avec quelque amour

de jeunesse...

Il a suffit, me dit-elle,

chaton,

que ma langue

se mette lentement

à explorer 

le fond de ta bouche,

pour que tout ça

me revienne.

Tout ça qui n'était

qu'une odeur de terre

lourde,

après la pluie...

Il me semble

qu'à force

de faire des choses

pareilles,

les simples d'esprits

font un pas en arrière...

 

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