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Sept mercenaires...

Parfois,

et tous les jus

d'orange

du monde

n'y pourront rien,

on se lève

avec l'impression

que dans cette vie, 

on ne mènera jamais

au score. 

Nous reste alors

le cinéma

et les chaussons

aux pommes.

Cette grande affaire

de désir et de manque.

Mais vous savez déjà

le fin mot de toute l'histoire. 

Depuis longtemps,

les limes à ongle

peuplent

chaque rayon désert

de votre bibliothèque.

Vous avez même fini

par oublier, 

normal à force, 

l'époque où l'enfance

s'épuisait de guerre lasse

au cul des vaches.

Trois chiens de berger

et deux décennies

plus tard,

votre éducation vous aura

fait

beaucoup de tort. 

Forcément mauvaise fille,

l'enfance.

Un peu morveuse,

ah ça mais,

et qui sentait la soupe, 

la pisse et le cul

sale, 

l'agonie d'une fusée

de détresse

lancée un soir de pluie,

contre le vent.

Il n'est pas l'heure,

de vider son sac 

et puis c'est dimanche.

Est-ce que j'ai

vraiment la tête

à vous faire croire

qu'il est encore possible

d'écrire un film

catastrophe, 

le genre de fictions

qui pourrait facilement

se tourner

dans le dos des scénaristes? 

Alors je vais continuer

à faire semblant

d'évoquer mes souvenirs

épileptiques et malchanceux.

Et qui sait...

Avant qui midi sonne,

le monde aura peut-être

eu envie

de revenir à l'idée initiale

des Sept mercenaires...

 

 

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