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Pure perte...

J'écrivais tous les jours...

Chez le fanatique

subsiste toujours

un doute...

J'écrivais étendu

sur vos pelouses,

la lune entre les dents...

Il y a eu des espions

dans ma vie,

qui regardaient

pousser les bambous

à l'ombre d'un soupçon

parfumé à la fleur

blanche...

J'écrivais tous les jours

et mes lèvres étaient

toutes déconcertées

à la seule idée

que mon besoin

de reconnaissance

reviendrait me tatouer

les aisselles.

Une idée un peu sotte

mais une idée

pour la route...

Est-ce de toi

que je tiens cette histoire

où un tigre de papier,

plutôt maigrichon,

rêvait à voix haute

de revêtir le maillot

des lions britanniques...

J'écrivais tous les jours.

Rien n'est installé

durablement.

Tout reste en vrac,

comme si nous n'étions

que de passage.

J'écrivais tous les jours...

Adieu à trop d'ingrédients

chimiques.

Adieu aux gels douche

trompeurs...

J'écrivais en pure perte...

 

(photo Frédérick Jeantet)

 

Commentaires

  • Dancing in the dark

    Au pied du chateau, les fantômes avaient rêvé trop fort. Et Crussol retrouva sa magie et se mit à chanter. Les lumières dansaient sur les vieilles pierres des remparts.
    En bas, le Mialan s'était tari comme tous les étés et se jetait à sec dans le Rhône où les poissons s'étaient invités pour la soirée. Des ombres planaient au dessus des ruines du donjon sur lesquelles des nuages semblait s'accrocher. Les araignées avaient déserté leur toile et chaussé des tongues pour un dub de reggae brésilien.
    La lune faisait sa Zaz en escortant les chansons au travers les volutes de fumées décoratives. Décor irréel après la mort du peuple il y a bien longtemps sur cet éperon, dans ce théatre de verdure, l'espace d'une nuit où la vie était revenue. Il y a toujours un con qui klaxone pour la faire avancer. Respire, Mickey. Viva la vida. Tcha tcha tcha.
    Ca me rappelle aussi l'époque où j'en finissait avec l'ovale dans ce petit club où le mot d'ordre était de ne pas perdre au pied du (de ce) chateau...

  • Ils l'on fait!
    Le goût du risque sous la langue dans les rues de la ville!
    Ils ont dénoncé ce futur volé!
    A des années lumière du train train conjugué comme un devoir de poisse pour tous et pour chacun!
    Sans carte ,sans code,ils ont porté la révolte à bout de bras sur le boulevard des assis et le tout en poésie. Leurs mots se sont déversés en prose , en vers, en dessins et en musique.
    Ils ont repeint l'horizon d'une société en longue maladie, à grands coups de désirs et de rêves à vivre !

    Un tatouage sur le poignet: ...

  • Dancing in the dark

    Au pied du chateau, les fantômes avaient rêvé trop fort. Et Crussol retrouva sa magie et se mit à chanter. Les lumières dansaient sur les vieilles pierres des remparts.
    En bas, le Mialan s'était tari comme tous les étés et se jetait à sec dans le Rhône où les poissons s'étaient invités pour la soirée. Des ombres planaient au dessus des ruines du donjon sur lesquelles des nuages semblait s'accrocher. Les araignées avaient déserté leur toile et chaussé des tongues pour un dub de reggae brésilien.
    La lune faisait sa Zaz en escortant les chansons au travers les volutes de fumées décoratives. Décor irréel après la mort du peuple il y a bien longtemps sur cet éperon, dans ce théatre de verdure, l'espace d'une nuit où la vie était revenue. Il y a toujours un con qui klaxone pour la faire avancer. Respire, Mickey. Viva la vida. Tcha tcha tcha.
    Ca me rappelle aussi l'époque où j'en finissait avec l'ovale dans ce petit club où le mot d'ordre était de ne pas perdre au pied du (de ce) chateau...

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