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Il a dit: "mélancolie..."

et au milieu des chaumes,

où son esprit frappeur

venait tout juste

de prendre

la brume des terres

en filature,

le stylo bille tout nu

à la main,

en criant: "c'est pour rire,

ne vous inquiétez pas,

c'est pour rire..."

Certaines fois,

ces choses-là arrivaient,

vers la fin du mois

d'août,

quand l'été, par habitude,

commence

à regarder derrière

de peur

que les pluies acides

reviennent lui trancher

la gorge...

 

 

 

Commentaires

  • "Il a dit: "mélancolie"...."
    est parfait pour ces quelques mots sur mon sentiment de "Nos Guerres Indiennes" que je viens de relire.

    Écriture.
    Enfance. Famille. Des lieux...
    Rêve. Poésie.
    Légèreté apparente sur fond plutôt sombre....

    Petite accumulation de textes sans titre et sans liaison immédiate, de scènes colorées tissant, à l'image des pointilliste, des tachistes, des impressionnistes, une trame que l'on ressent, découvre au fil du déroulement de la lecture et qui, finalement, nous laisse dans les mains et dans le cœur comme un drap léger, souple et fin par certains côtés et, par d'autres, ferme, solide, résistant, rugueux parfois.

    Comme dans un miroir sans tain, on découvre l'auteur à travers ce qu'il nous montre, nous décrit et, au fur et à mesure, son absence factice se précise comme un fantôme sous la lune et l'on a le sentiment très fort de bien le connaître.
    Ce sont des visions de son monde plus que la réalité des êtres et des choses et, grâce à ces impressions, ces "choses vues", le monde et l'auteur émergent et font jaillir en nous son monde mais, de part ses images, le notre aussi par simple contact et tentation de se dire: "tiens! moi aussi."

  • Mon cher André,
    Parce que tes mots me touchent, je reste sans voix...je suis d'ordinaire, on peut parfois me le reprocher et je comprends, un homme de peu de mots, alors là...Il est rare qu'on soit lu- quand on est lu et mon dieu c'est déjà pas mal- "pour les bonnes raisons", oui, c'est rare et l'auteur doit être le premier fautif, c'est seulement qu'il a manqué son sujet, si sujet il y a, qu'il est passé totalement à côté et comme tu le sais- nous en avions parlé, il me semble- mes deux premiers petits-tout petits petits- textes sont ratés à ne pas croire...A lire tes impressions de lecture- je sais à quel point tu dois être un lecteur exigeant-( j'écris avec les pieds, ces temps-ci et ce n'est pas ce que j'ai de plus souple en magasin, je te prie de bien vouloir m'en excuser) , oui à te lire, le cœur me saute trois battements et voilà...Bien à toi et merci de ta lecture.

  • Mon cher André,
    Parce que tes mots me touchent, je reste sans voix...je suis d'ordinaire, on peut parfois me le reprocher et je comprends, un homme de peu de mots, alors là...Il est rare qu'on soit lu- quand on est lu et mon dieu c'est déjà pas mal- "pour les bonnes raisons", oui, c'est rare et l'auteur doit être le premier fautif, c'est seulement qu'il a manqué son sujet, si sujet il y a, qu'il est passé totalement à côté et comme tu le sais- nous en avions parlé, il me semble- mes deux premiers petits-tout petits petits- textes sont ratés à ne pas croire...A lire tes impressions de lecture- je sais à quel point tu dois être un lecteur exigeant-( j'écris avec les pieds, ces temps-ci et ce n'est pas ce que j'ai de plus souple en magasin, je te prie de bien vouloir m'en excuser) , oui à te lire, le cœur me saute trois battements et voilà...Bien à toi et merci de ta lecture.

  • Oui, la semaine commence bien...non content d'écrire avec les pieds, je tape, je ne sais trop où, sur ce fichu clavier et j'envoie, bien malgré moi, deux fois le même commentaire...

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