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Les fleurs, ça meurt...

Les fleurs, pourquoi pas,

mais nous étions 

la génération

la plus en colère

de toute l'histoire récente

des états désunis

de l'adolescence...

Le genre de génération,

X ou Y, 

peu importe, 

qui s'est rêvée

trop vite, 

immense et dispersée.

Nous pensions 

être nés,

comme tant d'autres 

avant nous, 

pour vivre éternellement

jeunes...

Le jugement moral

ne nous concernait pas.

Nos journées

étaient réussies

quand nous avions

l'impression

d'avoir appris

quelque chose de nouveau...

Les fleurs, oui à la limite,

mais comme idéal simplifié

ou alors,

oui, à la rigueur,

comme élément féerique,

on disait: merveilleux, 

lié à un cadre pastoral

avec pour décor d'ensemble,

le bon vieux lac 

aux suicidés

et des jeunes gens

qui se pressent

tout autour, 

raides comme des clous

de porte,

en faisant mine d'avoir été

terrassés par le gros chagrin

du jour...

Les fleurs, ça meurt, 

on n'en offrait jamais...

 

 

 

 

 

 

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