Idéalisme brumeux...
Le froid revient me frapper le visage,
mes joues résonnent comme deux cloches.
J’emporte avec moi
un calepin de chef de gare.
Je le glisse dans une poche,
au cas où je n’aurais plus
tous ces chats dans la gorge.
On ne sait jamais,
alors je m’en remets
à mon idéalisme brumeux,
des fois que le monde cesse soudain
de chanter faux.
Je prie pour que mes pensées
sombres et silencieuses
retrouvent bientôt ces qualités d’athlète
qui leur ont permis de courir la terre
en lançant des mots comme autant
de chats spontanés…