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  • Tentative de jalousie...

    Au début,

    tu m'apprenais à compter mon âge

    sur le tronc des épicéas.

    Quand j'y repense,

    j'ai peine à croire que c'est moi,

    désormais, qui plonge,

    avec méthode, assurance, fierté

    et même, par poignées entières,

    toutes ces tagliatelle

    dans une tentative de jalousie

    où l'eau salée achève de brûler dans le ciel.

    Quand j'y repense,

    je me demande, oui, quand même,

    je me demande si c'est bien moi

    l'auteur de ce parcours sans faute...

     

    (Photo Frédérick Jeantet)

  • Aussi frais qu'un cri d'oiseau qui vient de naître...

    Je sais qu’il y a un bruit-une voix qui résonne dans ta tête. Oui je sais. La mort grince dans la mélancolie.

    Du folk anglais. Ou alors une élégie. Oui, quelque chose de suffisamment élégiaque et qui saurait illustrer, par la bande, les temps morts de la banalité quotidienne. Le vide. Surtout pas une chanson naturaliste. Des groupes comme REM, Mercuri Rev, House of love, plus près de nous, Beach House ou Midlake savent faire ça, aussi, notez, en biaisant comme il faut sans pour autant jouer les Dickens d’importation pour Honky tonk de pacotille. Mais ça pourrait être aussi bien un titre de Randy Newman. Un chant de travail avec, pour toile de fond, le deuil et la fatigue derrière les villes. Ou alors, puisque le ciel est aussi frais qu'un cri d'oiseau qui vient de naître, un titre pop un peu attrape-tout..

  • Sans déranger les choses...

    L’amour d’une poignée de lentilles qu’on laisserait compoter à feux doux dans un peu d’huile d’olive....

    Les films de Renoir où  dans « ce monde terrible chacun a ses raisons...

    Le rugby toulousain des années 90, parce que, voilà c’est foutu, je radote...

    Un tas de regards saisis à la volée...

    Des séquences sans lien entre elles, comme dans ce cinéma-liberté, vous savez. Ce cinéma de la rencontre : des yeux–des mots-des morceaux d’espace et toutes les histoires qui se tissent à partir de là...

    Et toi qui me chuchote pour finir: ici, il s’agirait, presque à chaque fois, d’entrouvrir une porte, d’entrebâiller délicatement une fenêtre pour voir ce qui se passe-se trame juste derrière. On s’attarderait quelques minutes avant de rebrousser chemin, comme ça,à reculons, tout doucement, sans déranger les choses, en laissant les situations vivre leur vie, mourir de leur belle mort...