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Les dernières impatiences

« Dimanche.  Un dimanche où c’est soudain devenu plus facile de venir à bout des opinions. »

Déclic ? Révélation ? Quoi d’autre ? Je ne connais pas le nom exact que l’on donne à ça, mais j’aime.  J’aime surtout l’effet immédiat– la chose inédite-le sentiment nouveau, tout ça qui se cache juste derrière le nom,  tout ça, ces trois trucs, couplet-contrepoint-refrain, ces trois trucs qui tour à tour se reniflent, s’associent puis finalement se repoussent, ce déclic-cette révélation- cet on ne sait quoi, tapis dans son trou de bête, ou alors en arrêt-les muscles figés nets, comme un chien au pied de la lettre, et quelque fois, aussi,  embusqué à l’abri de la dernière syllabe,  tout ça attendant  que le gros de la troupe à vue d’œil s’amenuise et tant pis les heures que ça prendra, tant pis le temps que ça va mettre. Tant pis. Tant pis.  Le sens, depuis qu’avec le jour qui baisse des mains obscures poussent  leurs drôles de pierres afin de fortifier les derniers bastions de la nuit, le sens, par-dessus tout, ça sait attendre. C’est un animal craintif, le sens. C’est cet animal qui a coutume de sortir de l’ombre une fois dissipées une par une les dernières impatiences...

 

(Photo Frédérick Jeantet)

Commentaires

  • ... de quoi nourrir des poussées de crises en thème, quand un gus déroule son Idaho, que les shoshotes font du tord aux Niagara, un peu comme un phénix craquant une amulette pour ravaler son nd'vana ; aussitôt, les sept mains s'agitent invoquant les sept péchés capiteux, les sept samouraîs se penchent sur leurs boules de cristal, quand le Chekov renonce à peindre les sept soeurs préférant s'immerger dans l'île septentrionale, plutôt que comme un bienrecalais, fuir le coopte, qui t'apprend que pour entrer ou sortir du vestiaire, la crainte ou l'angoisse, c'est écouter en mode 3 cylindres "moteur-action-coupez" ton pote Hardlless en même temps qu't'apprends à soigner la rimbaut' à faire synoviter la pompe . Rêve de Comptoir, de Choa, d'Abbyssinie ?

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