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  • ...

    Pour commencer,

    dites-vous que

    tout ceci

    n'est qu'une foire

    aux questions.

    Mais je vous préviens:

    le premier qui parle

    a perdu!

    Il y a le froid.

    Il fait sombre.

    Pour le reste, 

    faites-vous confiance.

    Tout se passera bien.

    Vous êtes scénariste.

    Débutant,

    mais quand même. 

    Et vous n'avez pas

    encore fini,-

    une pointe d'ironie dramatique

    vendue à plus de

    trois millions d'exemplaires...-,

    vous allez désormais

    passer votre existence

    à débuter... 

    Ensuite...

    voyons-voyons...ensuite....

    Il est déjà 17h49.

    Il est déjà vendredi.

    Vous roulez votre petite vie

    sur votre petite route

    au tabac

    personnelle.

    A force, vous avez fini

    par vous faire

    à votre

    nouvelle identité...

     

     
     
     
     

     

  • Les derniers instruments de la soif...

    Alors...

    brusquement,

    j'ai pensé à un endroit.

    Un endroit peuplé

    de guitares sèches.

    Le genre d'endroit,

    en forme de poire.

    De poire

    pour la soif.

    D'espace possible

    entre la beauté et la douleur.

    La beauté nous rendait souvent

    visite.

    Mais la plupart du temps,

    nous n'étions pas

    chez nous...

    Toujours cru,

    puisqu'il faut bien

    croire,

    croire en quelqu'un,

    croire à quelque chose,

    toujours cru,

    donc-

    alors...

    j'attendais dans l'ombre

    en remplissant

    mon petit cahier

    d'exercices

    de pleine conscience-,

    toujours cru

    que les guitares étaient

    les derniers instruments

    de la soif...

     

  • Se sentir comme Mats Wilander, cette année-là...

    J'ai avalé mon scotch,

    me dit-il,

    et tout à coup,

    c'est comme si

    une cigogne

    s'était mise

    à charger un éléphant.

    Une fois dehors,

    heureusement,

    il faisait froid.

    Heureusement...

    Le veille, déjà,

    je m'étais levé 

    avec un goût

    de brume d'oreiller

    dans la bouche.

    Je me sentais

    comme Mats Wilander,

    cette année-là.

    Mon jeu m'ennuyait

    avant d'ennuyer

    les spectateurs...