...
Parfois,
me dit-elle,
ton regard redevient
noir comme neige,
jusqu'à ce que tes yeux
refassent à nouveau
confiance au soleil...
Parfois,
c'est si facile
d'être petit et moi,
alors, j'écris le nom
des gens sur
des post-it.
Le bonheur, disais-tu,
ressemble bel et bien
à un flingue
qui vient
tout juste de servir.
Après coup, me dit-elle,
pourtant,
dans le silence des
armes à feu, on a
tôt fait d'imiter le cri
de ce train de banlieue
qui s'était mis
en tête
de traverser le langage
comme un pédaleur
de carte postale
que les ombres
grignotent
dès les premiers lacets
du col...
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L'heure n'était plus au jukebox, rattrapée par cette nouvelle morale provisoire. Et leurs yeux couleur menthe à l'eau viraient fatalement aux yeux de poisson chat travaillant du chapeau.
Le col était escarpé et pour l'instant enneigé, n'autorisant pas son accès, même avec les chaînes du bonheur.
La jauge de quiétude n'étaient plus à la hauteur de leurs espérances dans cette blafardise du réel.
Pourtant derrière, il y avait cette ataraxie actuellement inaccessible. Et ce n'était pas leur mitraille en poche qui allait les affranchir. L'euphorie instantanée de carte postale était bel et bien battue en neige. Après l'immanence en couleur, il faudrait se contenter de celle en noir et blanc.