Au centre exactement...là où la jeunesse avait pris l'habitude de se brosser les dents...
Parfois, me dit-il,
je me sens
comme une personne
déplacée...
C'est toujours
une certaine idée
de la Pop music-
un refrain aux mythomanies
ordinaires-
qui me téléporte
sur la rive sauvage-
au centre exactement-
de la rue des abbesses,
là où ma langue,
et à chaque fois
que tu bois à la paille,
quelque part dans
le monde,
y'a une baleine
qui meurt,
oui,
là où ma langue
pourrait vivre
à tout jamais
accrochée à la tienne...
Parfois, me dit-il,
un sentiment magique
vous donne
l'impression
qu'un accord reste
possible
entre chaque individu
et tout l'univers.
Un joggeur éternel
rêve de t'aimer au moins
jusqu'à l'autoroute.
Jusqu'à ce que sa ceinture
abdominale
se relâche...
Les serveuses au plateau
mènent une
double vie.
Elles s'appellent toutes
Véronique.
A l'angle d'une rue,
le désespoir viril
joue pour de faux
au lanceur d'alerte.
Le dernier faune
de la Butte
tend ses doigts sales
pour caresser
une cacahuète orpheline.
Parfois, me dit-il,
je continue de penser,
qu'au centre
exactement
de la rue des abbesses,
là où la jeunesse
avait pris
l'habitude
de se brosser les dents,
autant d'imperfections
suffiraient presque à créer
un peu de beauté...
Commentaires
On ne se brosse pas les dents comme ça sans qu'il ne se soit rien passé. Il f allait nettoyer rapidement toutes ses particules venues incidemment s'agglutinner en plaques dantesques. Et le lait des abbesses qu'on pouvaient trouver dans les bars de ce quartier s'est transformé en lait d'anesses pour soigner ces affections et panser ces plaies subies après les crépitements sauvages. La musique pop/rock notamment, était revenue gazouiller dans les oreilles et apporter a nouveau ses messages dans les bouteilles. De quoi walker on the moon et donner à nouveau l'accord du La majeur.