Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Là-bas...

C'est vrai, me dit-il,

je suis fasciné

par ces terres lointaines

où la solitude

ruisselle des toits.

J'y retourne pour peu

que je parvienne

à réchapper

aux brumes et

aux mélancolies

de la ville que j'ai

appris

à chérir depuis

qu'elle m'a enseigné

à aimer ces choses

autrement

que dans ma jeunesse.

Je revois, alors,

la poussière froide

et toujours 

ce petit quelque chose, 

après quoi

nos yeux venaient

mourir dans nos

bouches...

C'est vrai, me dit-il,

je reste fasciné

par ces cimes,

roses à l'arrête,

pour peu que les matins

d'été nous soient

propices.

Et l'hiver et

l'automne, là-bas,

c'était comment?

Le jour baisse, l'envie

de faire la fête

n'en peut plus de détaler

après la pluie.

Je n'ai pas vraiment

le cœur

à me lancer

dans la description

d'un paysage...

 

(Cette photo a été prise par Frédérick Jeantet. Ce texte est pour Jacques Verdier. Ces deux-là savent bien tout ce que je leur dois. Mais je tenais à le répéter, oui allez, encore une fois...)

Commentaires

  • Là-bas, les montagnes se mouchaient dans les nuages, et les sapins faisaient la fête sans toutes ces guirlandes urbaines et autres décorations. Mon coeur reste ouvert à ce paysage dont l'empreinte n'est pas sortie de ma mémoire, où le poulet que je suis serait plutôt à l'or moine et sortirait de ces sentiers abattus par le bitume et le goudron, où les paroles sages ne tomberaient pas dans l'oreille d'un sourd...

Les commentaires sont fermés.