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Elle disait: ce climat de défaite, à la fois lyrique et désabusé...

Les films, me dit-elle, alors

on les construit,

toujours,

en référence 

au premier. 

Il n'y a aucun 

complexe

de culpabilité

à avoir

et les amateurs 

de morale

feraient mieux,

justement,

d'étudier

la noblesse

du tout premier

film.

Mais ils préfèrent

entretenir

la flamme pourpre

d'une séquence-

tu dirais une suite 

de flash-backs

démarrée

sur un bateau

en feu-

submergée de violences

et de répression

et de personnages

soit disant

compris

de l'intérieur. 

Ils préfèrent rêver

qu'ils filment

la révolution

comme un pays

étranger. 

Je n'ai pas du tout envie,

me dit-elle,

de me lancer

dans un long

discours

ni un plaidoyer.

Pour l'instant,

je n'éprouve même pas

le besoin

de me livrer à une

auto-exégèse

épuisante

au point d'éparpiller

l'attention. 

Les films, me dit-elle, alors

on les fabrique,

toujours,

dans ce climat 

de défaite,

à la fois

lyrique et 

désabusé,

avec quelques points

de suspension

pour faire

référence

à la mélancolie 

du premier...

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