Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

...

Je le connais ce regard,

un pied à l'ombre,

me dit-il...

Un regard vide,

triste

comme une chanson

immobilisée

après un défaut

d'assurance...

Tu prétends qu'à nos âges,

l'amour,

encore, ça nous

arrive

en pleine figure,

comme le train

que tu prends tous les jours...

Tu m'assures être prêt 

à tout.

Et même à vendre

de la glace

pilée

à un tas d'esquimaux 

poilus

à ne pas croire...

Je le connais ce regard.

C'est celui d'un vieux

chat

qui n'arrive plus

à grimper sur son arbre.

Celui d'une licorne

assoupie

près d'une boîte à chaussures...

 

Les commentaires sont fermés.