Ce qui reste de la nuit...
J'habite en face de la gare,
me dit-il,
et ce matin
il me semble-
bien sur je peux me tromper.
Du reste,
je me trompe souvent-
oui, ce matin il me semble
que ce qui reste de la nuit-
épaves molles et silencieuses
dont on pourrait presque
supposer d'ici
que tout ça
a du vibrer
et même assez haut
et même très fort-
n'a toujours pas envie
de rentrer à la maison.
Non. Pas encore.
Non. Pas tout de suite...