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Un jour-

à présent,

tout redevient

clair

dans mon esprit-

oui, alors,

un nouveau voisin

a fait irruption

dans ma vie.

Bien sur, 

ce nouveau voisin

était un type charmant

dans la vie.

La mienne et celle

des autres.

Il aidait les enfants 

à faire leurs devoirs.

Donnait volontiers la main

ou le bras

aux vieilles dames,

quand il s'agissait

de traverser la rue. 

Il mangeait des gâteaux,

même

les plus étouffe-chrétien,

et ne vous taxait

que cinq ou six clopes

par semaine. 

Oui mais voilà, 

il avait tué un homme

lors de sa première

leçon de conduite.

A part ça, 

supposons trois minutes,

supposons

que je l'aimais

bien.

La raison principale

de cette tendresse supposée,

oui, alors,

c'était son sourire.

Le genre de sourire,

vous savez,

qui incarne

tout ce qu'un lundi matin

pluvieux

a pu faire de pire.  

 

 

Commentaires

  • Une chance sur plusieurs milliards lorqu'il avait appuyé sur ce bouton. Un grain dans les centaines de mètres cubes de sable de cette plage.
    Et c'était tombé sur lui. Ou plutôt sur les quatres personnes montées dans cet ascenseur avec lui. Et tout à coup, la vie qui descend au lieu de monter les étages. Autant de chances de ne pas en réchapper après une telle dégringolade. Pourtant il était toujours de ce monde, le seul, et sortait de convalescence.
    Après cette incroyable bascule, il considérait pas non plus sa vie comme apocalypse now. Un destin comme un autre. Ce monde ne faisait pas de cadeau. Mais il en avait guère fait aussi. Même s'il n'était pas le plus sauvage d'entre tous. En tout cas il se sentait aujourd'hui en décalage et ne reprendrait pas du service.
    Peut être pas non plus pour une vie de poète de caravane... Et cet horizon qui laissait apercevoir un drôle d'avenir, seul... Pas de soleil, mais la neige avait fait son apparition.
    Marcher dans la neige rafraichissait les idées. Et il venait d'en avoir une dans les yeux en regardant cette enseigne. Il allait devenir "dog walker". Promener des chiens de propriétaires trop gâteux dans les parcs allait lui faire le plus grand bien, physiquement. Il n'y avait rien d'ingénieux, ni de calculateur là dedans.
    D'ailleurs les chiffres, pour ce que ça lui avait rapporté...

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