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Elle adorait le superflu

et la pensée latérale...

Ce n'est pas l'histoire à la con

d'une fille à problèmes...

Elle n'a jamais

vraiment cru 

au storytelling

cousu de fil blanc

à cause d'une surconsommation

de Prozac. 

Ce truc de la part d'ombre

tapie en chacun de nous

elle a toujours pensé

que ça n'existait pas

que c'était seulement

le soleil

qui s'absentait 

parfois...

C'est l'histoire banale

d'une ménagère 

de moins de cinquante ans

avec trois robes

d'avance

pour le cas

où les salons de coiffure

de la rue Catinat

aient brusquement

changé d'adresse

en pleine nuit

pour 

élire domicile

au beau milieu

d'un champ de tournesols

là où un orage suffirait

à ralentir

les battements de la mémoire....

 

(Photo Frédérick Jeantet)

Commentaires

  • Ça n'était pas un jeu de piste au milieu d'un champ de tournesols. Elle cherchait toujours à revivre cette story du nous, mariage du il et du elle. Tissure du lui et moi naguère en émoi, aujourd'hui à genoux. Fini bel il in the sea or love. Nous, ce coffre fort dont elle n'a plus la clef, où elle avait fourgué certains de ses secrets. L'amour serait il frelaté ? En tout cas volatile voire du vol à la tire, pour finir en plainte au bureau des pleurs chez Prozac...

  • Que sait on de cette fille à la bouche cousue? Une gorgée de nuit l'aurait rendue absente?
    Je l'imagine entendre gémir le cœur des arbres, rencontrer le sensible.
    Je l'imagine semer des tournesols dans ton jardin, illuminer ta vie de présence invisible et d'accès à des lieux privilégiés où les choses les plus humbles retrouvent leur existence plénière.
    Je l'imagine ruisselante de pluie sous les orages des vagabonds de l'écriture et rire aux éclairs!
    Elle vit sous ta plume sans offrir prise au vent.
    Plein de bonheur à vous !

  • Le maire du village rejeta toutes les idées noires du mariage sur les berges de son discours civil lors de la cérémonie. Leton était badin et aussi un brin électoraliste quand même. A vote bon coeur.
    Dehors, la pluie tombait régulière arrosant enfin la vigne poussant fille, au grand dam des grains de raisins. Je ne connaissais pas ces familles vigneronnes. Raison, raisin.. Raisins d'amour plutôt que raisins de la colère. Le fond de l'air fraye... Et au pays de Gérard dans un coin quelque part de France profonde, à la question de savoir pourquoi posséder de la terre, il répondait ironiquement du haut de sa bâtisse : "pour y marcher dessus hé con" !
    Dans ma tête, j'avais cette chanson d'Aston Villa : "je veux exister sous un ciel plus féminin plus sensuel, le fonds de l'homme est lourd mais peu importe, anatomique nouveau ciel, que j'aime les fesses de la sagesse". Tulutut, tulutut..
    Le soleil venait de botter celles des nuages. Ça chantait donc juste ?
    "Vive les mariés"... sous une voûte de ballons ovales. Car le marié était un membre phare de l' équipe locale. La soirée promettait d'être chaude. Pas moins de 12*5... Les filles célibataires n'avaient qu'à bien de tenir. Les autres aussi d'ailleurs... Et tournent les tournesols.

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