...
Je pense qu'il va pleuvoir
aujourd'hui,
mais plus tard.
Et qu'alors le ciel va se mettre,
un peu après,
à ressembler à un gros sac très souriant...
Hier soir, vois-tu...
comme si les pistes
s'étaient soudain refroidies...
La chaleur descendait
de plus en plus bas
dans ce cauchemar.
Elle creusait bien après les dernières boues...
La chaleur descendait
de plus en plus profond,
convaincue que la bonté n'existait plus...
A chaque fois, cela devenait
de plus en plus difficile, pour elle,
de remonter...
C'était un cauchemar
dans lequel les plans fixe s'enchaînaient
jusqu'à cette suite de ralentis
censés sublimer ce moment dramatique
où un vieux manchot et son bec de lièvre,
butaient sans cesse
sur un choix de mots intéressants...
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Vague la vie...
Et les vagues défilent superposées, l'une après l'autre sans bouées, comme des tranche de vies, moussant d'envies, et s'évaporant dans le sable, devenant effervescence insoupçonnable.
Marseille samedi 27 mai, week-end Ascensionnel. Le vélodrome ovale de circonstance pour cause de demies finales de rugby. Le rugby, c'est l'école de la vie.
Mais là c'était pour un autre air de vie, sur un air de famille autour d'une nonagénaire, la vie qui continue. Galerie de portraits arides, le broshing impeccable. "Non, pas mes rides". Mais si, elles sont belles vos rides, avec ces sillons, les traces de la vie bon an, mal an, du rayonnant. Façon fromage frais du Rians !! Il suffit de le trouver, de le montrer. Et c'est dans la boîte. Des tronches de vie.
Il faut savoir encore profiter des lunes et des matins à venir, même au ralenti, avant que la piste ne s'assombrisse. "Et pourtant", chantait Aznavour, le compatriote. Car là, on parle encore arménien en tant qu'émigrés d'Ararat ou d'ailleurs. Ca suinte encore. Marseille cosmopolite, comme les zizous de la Castellane ou les yaourths grecs. Mais pas comme des égarés
de la vie et le génocide dont on parle toujours. Déracinés mais avec encore des ailes. L'avenir ne rend pas forcément aveugle. Il suffit de bien cadrer le débordement. Certes, vue familiale repliée à l'intérieur des terres plutôt que face à l'horizon de la mer, restaurant "les 3 Frères", méritant d'être connu... Du bucolique sympatique dans un ancien moulin à huile. L'olivier arbre de la vie, comme un fil rouge. Pas du Tavernier, plutôt du style Guevidian. Vu un élégant bipède
septuagénaire retraité, le port du prince de galles impeccable sur une chemise blanche. Vintage, mais bien ajusté. Tout de suite décelé la griffe du tailleur, de surcroit arménien.
Le dessert arrive avec ses bulles cuvée "Tsarine", toujours de circonstance, pour se faire mousser encore une fois. Au final, un avenir qui résiste pour ceux qui le veulent bien.
Et dans une autre ère, juste de l'espoir qui persiste pour des jaunards moins tricards face à un humour noir qui bande et se dessine moins bien.
Voilà, j'ai fait un peu mon Bénoït !!