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  • ...

    Toujours
    il y a tes baisers
    qui naissent sur mes lèvres
    juste avant
    que la chair ne se crevasse
    en ressassant ces refrains
    après quoi toujours
    les piscines ondulent
    pour le peuple zombie
    de mes souvenirs
    qui agitent toujours
    leurs mains
    un peu trop fragiles
    toujours
    dans ces lieux
    pas vraiment intenses
    Toujours
    il y a tes baisers
    quand on songe
    à tout ce que l'automne
    pleure
    à tous les étages
    Toujours
    ils m'atteignent
    au plus profond
    D'abord sur mes lèvres
    ensuite ils recueillent
    mon âme
    qui menaçait
    de passer dans l'ombre
    Toujours
    il y a tes baisers
    qui naissent sur mes lèvres
    juste avant qu'elles
    ne tombent en miettes
    et que je devienne
    une nuit dans la noirceur
    Toujours...

  • Mon cœur brûle comme ces maisons qui voient la vie en mauve...

    Tu sais...
    Je sens ton Amour
    remonter la rivière
    de mes anciennes
    blessures
    narcissiques ou
    simplement tissées
    par toutes ces guerres
    inutiles où les paroles
    et les événements finissent
    par se confondre

    Tu sais...
    Je vois bien que mes yeux
    renaissent au plus près
    des flammes
    depuis ce jour
    où nous nous sommes
    épris
    de ce qui en principe
    ne se produit qu'une fois
    ou quasiment jamais
    enfin presque pas

    Tu sais...
    On pensait que ça c'était
    tout presque mort
    que ce serait comme ça
    et pas autrement
    Puisque la ville faisait
    l'autruche
    Parce que nos esprits
    s'étaient développés
    les yeux ouverts
    dans une chambre éteinte

    Tu sais...
    Puisque les villes font
    l'autruche
    Parce que tout le monde
    ment
    mon cœur brûle comme
    ces maisons qui voient
    soudain la vie en mauve...

  • ...

    Pour la première fois
    se présentait à l'esprit
    de ce matin
    la possibilité que
    l'automne
    ne soit plus de ce monde...
    Au début
    tu as relevé tes cheveux
    en chignon
    et j'ai aperçu ton cou
    s'écarter du droit chemin
    entre deux rideaux
    de pluie
    Et nous faisions deux trois
    courses :
    du café et quelques tranches
    de bacon
    De quoi soutenir
    le siège
    d'un vieux dimanche
    bien décidé à survivre
    à nos envies de sucre
    que nos bouches voulaient
    moudre
    tandis qu'un disque tournait
    manège
    comme un moulin
    à vent...