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Certaines fois ces choses-là arrivaient, vers la fin du mois d'août quand l'été, par habitude, se mettait à regarder derrière avec cette peur enracinée dans une terre crevée d'averses, cette peur qu'une pluie un peu plus acide que les autres revienne lui trancher la gorge.
La plupart du temps, c'était quand l'automne venait retaper à vos tempes par dessus le tempo de pisse-copie du train. Le train qui s'enrhumait après les méches d'une fille qu'on voulait - c'était commode - croire perdue et qui aura pris le temps, depuis, de s'émanciper des correspondances.
Le train, l'automne et les arbres qui tremblent. L'angoisse les noircit avec ce désir violent d'assassiner toute envie de suspens. Et on aimerait tellement retrouver le don des larmes et cette sorte d'inclinaison de l'âme qui vous pousse à embrasser un rayon de lune. Mais on finit par perdre le sens du petit matin comme on perdrait un parent le jour de son anniversaire...