Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Brumes

La boue les vaches

et une chaîne de montagnes

qui se perd

dans les brumes

Quelques uns pour venir

encore tendre leurs mains

émues intenses

et fragiles

Leurs mains porteuses

de peine

en direction de

la porte des nuages

Ailleurs le destin

se silhouette je sais

comme la carrosserie

d'une voiture maculée

de fatigues

Une femme et un homme

bientôt

en descendent

Mais pour le moment

nous sommes ici

Ici revoilà le pays

perdu comme

une de ces chansons

capables

de donner naisssance

à un troupeau de flammes

avant de s'évanouir

dans l'ombre

Une chanson que le vent

lisse avec douceur

sur la tête

d'un rêve

à la puissante chevelure

sombre dont on

aimerait faire

un casque d'argent

 

Benoit Jeantet

 

Les commentaires sont fermés.