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La foule de travailleurs
nomades
dépeuplent les dernières
zones neutres
que nous fréquentions
parfois...
A la radio on annonce
que les loups
seraient sur le point
d'élire
un nouveau pape
C'est comme si
le grand règne animal
s'en remettait
à son tour
à ce peu de fumée
blanche
Ce matin est une histoire
de buée
que le soleil
dissipera sous peu
avant de regagner
le trottoir de l'ombre
où s'aplatissent
les feuilles mortes
de froid...

Commentaires

  • très beau

  • Là-haut, au plus haut de cette grande roue, il sortait enfin le nez de ce capharnaüm de la vie vaquant de trottoir en trottoir, niveau du caniveau. La regarder de haut quelques instants d’un œil dronique, et oublier ces oubliés. Alors qu’une escouade militaire d’hélicos et son bourdonnement saccadé passait au-dessus de sa tête, coupant les ailes au rotor de son échappatoire. Une musique misérabiliste, sonnante, trébuchante, bidon, vile. Une vraie baie route.
    Oui, du mauvais côté de la route, des trottoirs où s’aplatissent les feuilles manquant de sève, de salubrité, ne cherchant même plus les coupables. Un sort où il n’y avait même pas d’horoscope pour espérer. L’inégalité c’était donc la vie. L’espoir enfumé noir, et cette main comme d’autres qui sort de ces tôles ondulées cherchant pourtant un autre destin, une autre musique plus pop. Donne moi ta main camarade…

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