Et nous marchions tous légèrement...
J'aime, me dit-elle, la musique
des dimanches,
quand mon cœur
rabâche
l'histoire de notre rencontre.
Dans le fond, c'était un film
très simple.
Et nous étions tous à marcher
légèrement...
J'aime me souvenir, qu'à cette
époque-là,
la passion ne faisait pas encore
son miel
de quelques canulars ésotériques
de boite nuit.
Et nous étions cernés par une certaine
idée de l'innocence.
On se tenait à bonne distance
de toutes ces machineries
cyniques et pénitentiaires...
J'aime me répéter ce que tu disais
à propos des volets de fer
de Boro-Boro.
Du petit journal de guerre,
griffonné avec des mots
vétustes,
dans lequel la cadence laxative
du monde
nous obligerait bientôt
à écrire...