Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

...

Entre les draps d'un lit défait

et nos sourires de commande

pour parer

à une nouvelle attaque

nocturne

c'est parfois

qu'on embarque

dans le véhicule en demi-teinte

de la mélancolie

qui évoque

la musique visuelle

de l'enfance...

et nous revoilà pris au piège

du même western

masochiste

où les pulsions essentielles

n'ont pas lieu de changer...

ça ne manque jamais

sitôt que nous en avons terminé

avec ces petits gestes

précieux...

l'enfance et cette malédiction

qui frappait les lieux...

oui, ça ne manque jamais...

une sorte de voix off

incarnée dans un flash-back

obscène

et cette narration irrégulière

après les chiens reniflant la piste

de tous ces animaux morts

que la main d'un cow-boy

sous assistance respiratoire

ou le membre fantôme de quelque chose

avait jetés

il y a fort fort longtemps

sur les pare-brises

comme un talisman qui aurait du

en principe

vous préserver de tout malheur...

 

 

Les commentaires sont fermés.