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La mémoire du tissu...

Est-il trop tard pour épingler 

cette matinée 

à des badges aussi rieurs

que la croûte d'une cicatrice 

jamais refermée

depuis l'enfance...

 

Veuillez, s'il vous plait,

ne pas tenter

d'ouvrir

ce mercredi matin...

 

Tu te souviens comme

alors

on glissait

sur la pente secrète

du langage...

Quelques mots après,

la signalisation nous imposait

un arrêt.

Malgré tout,

tu restais belle

comme un geste. 

Je sais que ton image

sera conservée,

intègre

et à tout jamais,

dans la mémoire du tissu...

 

 

 

 

Commentaires

  • Sa mémoire ne se refermait d'autant moins que la plaie palpitait toujours, et menaçait en permanence d'un tsunami, son intérieur vital.
    Et pourtant les mots avaient été très clairs. Pas besoin d'un mémento.
    Il était sur le fil du rasoir mais plus l'étoffe de son héros. Elle n'était pas plus son étoile, qui filait dare dare...
    Et il ne lui restait plus qu'à recoudre ce qui ne deviendrait que le son de son silence...

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