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Toutes les générations perdues depuis l'Atlantide jusqu'au Sillon de Saint-Malo...

Je travaillais à mon malheur

ordinaire,

me dit-il;

un tube de l'été passait

à la façon du vent

sur une clôture électrique,

sauf que c'était plus doux.

Oui, 

il s'agissait bel et bien

d'un de ces tubes

en polystyrène.

Trois ou quatre notes,

pas plus,

un refrain où l'amour

sifflotait la rengaine

habituelle

de toutes les générations

perdues

depuis l'Atlantide

jusqu'au sillon de Saint Malo,

et puis, comment te dire...

il y a eu

cette odeur de neige

en train de débarquer

sur sa petite plage

de résistance personnelle,

et ça s'est fait comme ça,

au cœur de l'été...

 

(photo Sophie Jeantet)

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