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Personne n'a soif dans mon souvenir...

Personne n'a soif dans mon souvenir,

et pourtant l'univers sent

la bête à des kilomètres. 

Je revois tes yeux... 

Tes yeux qui cultivent la terre,

prospèrent et veillent sur

nos troupeaux d'économies...

Tes yeux, oui, je les revois encore

qui s'ouvrent comme cette valise

avec des angles de cuir clair... 

Cette valise devenue trop lourde...

Je n'ai plus de sentiments 

pour les voyageurs.

 

 

 

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